C. C. Consulting

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Fondé en 2009 par Claude Chinardet, le cabinet C.C.Consulting exerce essentiellement ses compétences dans les deux domaines suivants : l'opérationnel avec le Management de transition sur le secteur des produits de grande consommation, et l'analyse économique avec ses leviers aux bénéfices de l'entreprise.

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lundi 30 septembre 2013

"Le Piège" ( sortie le 26 septembre 2013 aux Editions Maxima)

Depuis près de 40 ans, la France est tombée dans un piège aux multiples facettes et qui n'a fait que s'amplifier. Un piège financier que la crise de 2008 a déclenché, Un piège institutionnel avec une Europe, véritable machinerie administrative et judiciaire anti démocratique et contre productive, Un piège sociétal avec des hommes politiques qui pour des raisons électorales sont amenés à privilégier le court terme et la communication à la vision stratégique à plus long terme et aux faits économiques, Un piège économique où la France cherche à sauvegarder son modèle de protection sociale alors que son adhésion à l'euro lui impose davantage de compétitivité et de flexibilité, Un piège industriel enfin, où la France au mieux privilégie les services à l'usine, au pire ignore les patrons industriels qui pourtant investissent et prennent des risques. Ce sont les étreintes mortifières de ce piège que je met en lumière non sans argumenter que des solutions existent pour en sortir et notamment: - rendre transparent le" marché financier de l'ombre", faire l'union bancaire, recapitaliser les banques, - imposer des procédures de décision européenne qui soient accessibles à tous les citoyens, utiliser la clause de subsidarité qui permet à l'Union européenne de ne mettre en oeuvre les seules actions que les Etats ne peuvent mettre en place,renforcer le pouvoir d'un gouvernement économique des 17 pays d'une union inachevée, abandonner le vote à l'unanimité au niveau du Conseil Européen, - réhabiliter l'intégrité et la transparence, maîtriser nos peurs et abroger le principe de précaution, limiter le rôle de l'etat aux fonctions régaliennes et redéfinir les valeurs républicaines, - abandonner les dépenses Keynésienness et , à l'aube de la révolution numérique, lui préférer Schumpeter pour gérer la" destruction créatrice" afin de relancer la croissance. Pour y parvenir, je rappelle avec force et conviction qu'il est urgent de définir une mission pour la france et l'Europe qui soit compatible avec les évolutions du monde et s'appuyant sur les fondements de la démocratie.

mardi 28 août 2012

Deux poids, deux mesures pour les consommateurs

D'un coté, les sociétés agro-alimentaires ou fabriquant des produits de grande consommation ( Entretien, hygiène / beauté, etc ) qui n'ont pas d'autres choix que de rechercher sans cesse des gains de productivité car, malgré les hausses de leurs matières premières ( blé, maïs, orge, soja, sucre, etc ), elles sont contraintes de redonner à la Grande Distribution une bonne partie de leurs hausses tarifaires dans le but de limiter une trop forte augmentation des prix de vente consommateurs de leurs  produits que nous achetons dans les grandes surfaces et les magasins de proximité et de l'autre des sociétés comme GDF qui peuvent contractuellement faire progresser la facture énergétique de leurs clients les - particuliers - en fonction des coûts d'approvisionnement à long terme importés en France et indéxés sur le pétrole ( cette indexation pesant pour 90 % dans la fixation des tarifs) et non pas en fonction des prix de marché ( la plupart des grosses entreprises s'alimentent aujourd'hui sur le marché).
Certes la commission de régulation de l'énergie ( CRE ) souhaite faire reculer la part de l'indexation sur le pétrole à 70 % mais en attendant GDF va demander 38 euros à chacun de ses clients qui se chauffe au gaz naturel pour compensation de la décision de geler les prix du gaz sur la période du 1 er octobre au 31 décembre 2011.
GDF gagne de l'argent et tant mieux; ce qui n'est pas le cas de bon nombre de PME agro-alimentaires qui malheureusement ne peuvent répercuter qu'une petite partie de la hausse des matières premières et qui risquent de déposer leurs bilans et d'alimenter ainsi le taux de chomâge.

jeudi 20 octobre 2011

Défense du pouvoir d'achat ou pérennité PME de produits de grande consommation ?

La Grande Distribution ( Auchan, Carrefour,Casino, Leclerc, Intermarché, Système U, etc ) a toujours défendu le pouvoir d'achat des consommateurs. Les différents gouvernements qui se sont succédés l'ont aidé. Ainsi la dernière loi en date régissant le commerce, appelée Loi de Modernisation Economique ( LME, Juillet 2008 ) a supprimé le principe de non- discrimination et a dedonné le pouvoir au distributeur de remettre tout ou partie des conditions commerciales ( y compris marge arrière ) dans les prix de vente aux consommateurs des produits et des marques, fixés dorénavant par ces derniers.
Pour ce faire, le distributeur négocie durement les contreparties des hausses tarifaires des industriels, bien souvent dictées pourtant par des hausses de matières premières.Il n'est pas rare qu'un industriel redonne ainsi au distributeur une partie non négligeable de sa hausse tarifaire au détriment de sa propre rentabilité, particulièrement éprouvée dans les PME.
Défendre le pouvoir d'achat des consommateurs ou la pérennité des PME ? Tel est le dilemme.

mercredi 28 septembre 2011

Témoignages sur le management de transition

1. Le président directeur général d'une entreprise Française de confiserie  pour un poste de directeur commercial et marketing sur 26 mois ( 2006/2008):
" Le manager de transition a donné toute satisfaction, cette solution est par ailleurs très rentable pour l'entreprise car le manager de transition a optimisé l'ensemble du mix avec des petits moyens efficaces; enfin il a travaillé le développement des nouveaux produits à partir de notre outil de production et pas l'inverse"

2.Le directeur général commercial d'une importante entreprise multinationale de produits d'entretien pour un poste de directeur national des ventes sur 24 mois ( 2009/ 2011):
" Le manager de transition choisi a sû remobiliser toute l'équipe, construire des outils de suivi de nos activités et participer largement à l'atteinte de nos objectifs"

Politique économique: un peu de bon sens, messieurs

La dette est devenu le premier budget de l'état français avant celui de l'éducation nationale et les gouvernements qui se succèdent n'arrivent pas à sortir de cette spirale inflationniste.
Tous ont appliqué les recettes keynésiennes, même en temps de croissance, alors que Keynes, le premier, suggère de créer un déficit pour faire de l'investissement uniquement dans les périodes difficiles de récession.
Ne faudrait-il pas demander aux hommes politiques qui ont entre les mains notre destinée d'appliquer les bonnes recettes de bon sens de la plupart des ménages et des entrepreneurs:

1. Ne dépenser que ce que l'on a ( revenus du travail et du capital),
2. Ne faire appel au crédit que pour ses grands projets d'investissement ( création d'entreprise, locaux commerciaux, immobilier pour se loger, etc ) et non pour ses dépenses courantes,
3. Appliquer ou faire appliquer sur ce quoi on s'est engagé par écrit sur contrat ( Inutile de revenir sur les  critères de Maestricht puisque même rejetés par la France et les Pays Bas, ils sont appliqués suite au traité de Lisbonne),

Créer de nouveaux impots, supprimer certaines niches,etc... ne solutionnera pas la problématique, c'est des réformes structurelles de bons sens adaptés au monde d'aujourd'hui ( qui n'arrète de bouger ) qu'il faut, sans attendre, mettre en oeuvre.